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10 conseils pour la photographie d’oiseaux


La photographie des oiseaux est une activité pratiquée par de plus en plus de photographes, amateurs ou professionnels.

Elle demande néanmoins beaucoup de rigueur et la qualité des photographies en dépend largement.

Suite à la demande de contacts, j’ai décidé de rédiger ce petit guide des meilleures pratiques en la matière.

La variété des formes, des tailles et des couleurs de nos amis les oiseaux – et ce que cette diversité révèle sur les adaptations des espèces à divers habitats ruraux ou urbains – en fait des sujets fascinants.

Cependant, leur nature variée et vivante les rend particulièrement difficile à photographier. D’autant plus que leur vie, assez secrète, ne favorise pas les mises en situations pour le photographe.

Voici quelques conseils à prendre en considération lorsque vous envisagez de photographier ces animaux infiniment intéressants.

1/ Identifiez votre sujet et isolez le

Les oiseaux se retrouvent souvent dans les environnements les plus encombrés: les branches ou les graminées entrecroisés par exemple et se distraient du sujet central. D’autres éléments perturbateurs peuvent également interagir et détourner l’attention du photographe de son sujet principal : ainsi d’autres variétés d’oiseaux moins intéressantes, des ombres ou encore des jeux de lumières parasites. Ceci étant précisé, il se peut que vous souhaitiez inclure dans l’image certains éléments de l’habitat ou du paysage aux fins de faire passer un message environnemental. L’astuce consiste ici à décider ce qui est absolument nécessaire pour que l’image soit la plus belle possible ou la plus convaincante. Il y a alors lieu de privilégier la profondeur de champ la plus adaptée ainsi que l’ouverture ou encore un recadrage selon votre proximité avec le sujet pour éliminer tous les éléments non-essentiels à la réalisation de votre photo parfaite.

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Rencontre insolite dans une forêt de Cèdres marocaine


Rien ne nous prédisposait à rencontrer mi mai au bord d’une route aux portes d’Azrou, à 90 kilomètres de Fès (Maroc), un singe Macaque berbère ou Magot Macaca sylvanus.

Singe dans une forêt de Cèdres avant Azrou

Le Magot est le seul macaque vivant sur le continent africain, à l’état sauvage dans les forêts du Maroc et de l’Algérie ainsi que de manière artificielle sur le rocher de Gibraltar.

Le macaque berbère présente un certain nombre d’adaptations morphologiques au froid lié à l’environnement montagnard où il vit, tempéré l’été et rigoureux l’hiver. De telles adaptations sont rares chez les primates et témoignent de la grande faculté d’adaptation des macaques puisqu’on en connaît un autre exemple fameux avec le macaque japonais Macaca fuscata capable de survivre dans une épaisse neige. Les adaptations morphologiques du magot sont une réduction de la longueur de la queue et des doigts sur les 4 membres (qui pourraient geler s’ils étaient plus longs, la queue est elle quasi inexistante), un allongement relatif de la longueur de la colonne vertébrale par rapport aux membres (qui permet de maintenir la température du corps grâce à une posture en boule lors de la recherche alimentaire) et bien sûr d’un fort épaississement du pelage en saison froide.

Roadrunner ou bip bip


Durant cet été j’ai eu la délicieuse chance de pouvoir photographier (en pleine nature je précise) ce charmant Roadrunner qui construisait son nid dans un petit arbre.

Cet oiseau, qui vole très peu et qui ne mesure pas plus de 30 cm, a ravivé des souvenirs d’enfance lorsque je regardais à la télévision les dessins animés mettant en scène un coyote et un « bip bip ».

J-500809-0352

Merlette faisant son nid


Le printemps est une période propice aux préparatifs d’accueil des oisillons à naître et il n’est pas rare d’observer le va-et-vient incessant des oiseaux afférés à la construction d’un nid douillet pour leur future progéniture.

Nul besoin de camouflage et autres artifices de dissimulation pour surprendre ces travailleurs infatigables. Son propre jardin (si l’on a la chance d’en posséder un) suffit parfois à nous mettre en situation de prendre de jolis clichés révélant l’aérodynamique de nos amis les oiseaux.

merlette1 Canon 10D – objectif 70-200 série L – ISO 800 – 1/500 à f 4 – 113 mm

La plus grande difficulté est de combiner profondeur de champ et vitesse par faible luminosité.

Le cliché de cette merlette peu farouche a été pris dans mon jardin à travers la fenêtre ouverte du salon.